HSE et IMP : Serez-vous payé(e)s ?
Tout ça pour ça...
Des rumeurs circulaient depuis la rentrée des vacances de printemps sur le non-paiement d’HSE et IMP. Lundi 29 avril, les chefs d’établissement ont reçu le message suivant :
Mesdames, Messieurs les Chefs d'établissement
Je vous informe qu’en application du décret n°2024-124 du 21 février portant annulation de crédits, une mesure de réduction des dotations des heures supplémentaires et des indemnités pour mission particulière a été notifiée à l’académie de Versailles au titre de l’année civile 2024.
En conséquence, les dotations d’HSE qui ont été attribuées à votre établissement au titre de l’année 2023/2024 feront l’objet d’un ajustement, qui vous sera notifié et retranscrit dans l’application ASIE, sans que soit remis en cause le principe de la rémunération des services faits.
Afin de réaliser cette opération d’ajustement, l’application ASIE sera fermée quelques jours à compter du 29 avril.
Par ailleurs, le solde des dotations IMP 2023/2024 de votre établissement pourrait faire également l’objet d’un ajustement dans STS WEB.
Les services rectoraux et départementaux sont à votre écoute pour la mise en œuvre de cette mesure.
Étienne CHAMPION
Recteur
Branlebas de combat ! Les chefs d’établissement ont prévenu leurs équipes à leur tour de façon plus ou moins diplomate.
Le SNALC Versailles a alors interpellé Madame la DRH de l’académie de Versailles lors d’un groupe de travail mardi 30 avril afin d’avoir une version fiable : les services faits et donc les HSE effectuées devaient bien être rémunérées. Néanmoins un doute subsistait sur les heures effectuées mais non déclarées.
Le SNALC a alors demandé à recevoir une clarification de la part de Recteur.
Finalement, mercredi premier mai, le SNALC-Versailles a appris de la part de son président national, joint par le cabinet de la Ministre, que les HSE et IMP ne seront pas reprises par le Ministère via les rectorats mais payées comme il se doit.
Toutes ces péripéties ont eu le mérite de faire déclarer les heures faites et à venir par les chefs d’établissement.
Quel mépris de la part de hauts fonctionnaires qui ne sont jamais ni dans les établissements ni sur le terrain !