SNALC

Rendez-vous de carrière et avancement d’échelon agrégés

Non au bridage des carrières Non au déclassement des agrégés

En parfaite cohérence avec la position qu’il a exprimée au Comité Technique Ministériel (CTM) de décembre 2016 où il a voté CONTRE le projet de protocole concernant la modernisation des Parcours Professionnels Carrières et Rémunérations (PPCR), le SNALC récuse le système d’évaluation des rendez-vous de carrière et défend donc avec acharnement les dossiers des collègues qui ont formulé un recours contre des appréciations finales qui leur paraissent iniques et incohérentes. Il est scandaleux qu’un système d’évaluation ne soit ni clair ni lisible pour les évalués, c’est à dire pour ceux-là mêmes qui sont les premiers intéressés.

Le Snalc récuse l’avancement à la classe normale au rythme unique, avec la possibilité d’une promotion au rythme accéléré restreinte à deux échelons seulement. Cette limitation voulue par le PPCR constitue un insupportable bridage imposé aux carrières ; elle est source de démotivation.

Le SNALC dénonce également l’insuffisance du ratio actuel de 30% des promouvables pour calculer le nombre de promus à l’avancement accéléré car un tel ratio prive d’avancement des collègues qui ont pourtant obtenu comme appréciation finale EXCellent ou Très Satisfaisant.    

Pour que l’engagement et la qualité professionnelle des professeurs soient reconnus avec équité et encouragés concrètement, le SNALC réclame l’augmentation de ce taux et la possibilité d’un passage accéléré pour tous les échelons à la classe normale.

Pour les agrégés, le SNALC réclame une revalorisation indiciaire suffisante pour que soit mis fin au lissage progressif de l’écart entre leur rémunération et celle des autres professeurs, et pour arrêter le déclassement des agrégés par rapport aux autres corps de la fonction publique possédant un niveau d’études et d’expertise comparables.

« La revalorisation durable des personnels » décidée lors du Grenelle de l’Education, prétend faire face au déficit d’attractivité de notre profession. Cependant, elle attribue à tous les personnels une prime égale, comme si les enseignants étaient devenus un corps unique. Les agrégés ne peuvent se satisfaire de mesurettes qui ont pour effet d’accentuer leur déclassement, en rognant la différence entre leur rémunération et celle des autres catégories.

Le Snalc réclame que le très haut niveau de qualification des agrégés soit enfin reconnu par une véritable revalorisation indiciaire.

 

Frédéric Seitz
Président académique