SNALC

Lycée international de Saint-Germain-en-Laye

Fermeture le 22 (et le 23) novembre suite à une fuite d'eau. Le SNALC défend les professeurs contre le recours au distanciel

Monsieur le Directeur académique des services de l’Education nationale des Yvelines,

Par communication sur l'ENT (Oze) le vendredi 19 novembre à 20h53, les personnels enseignant du lycée international de Saint-Germain-en-Laye ont été   informés par la proviseure de la fermeture de l'établissement lundi 22 novembre en raison d'une coupure d'eau. Ce mail évoquait en outre des modalités de "fonctionnement pédagogique" sans précisions supplémentaires.

Le samedi 20 novembre à 14h, les coordonnateurs de discipline ont reçu un message sur la boîte vocale de leur téléphone de la part de la proviseure adjointe, confirmant la fermeture du lycée le lundi 22 novembre, disant qu'il n'y aurait par conséquent "pas de cours en présentiel", mais que "pour les élèves il [faudrait] leur donner du travail à distance" même si "on [n'était] pas du tout sur des cours en ligne".

Pour le premier degré il est enjoint par la proviseure aux professeurs d’assurer une continuité pédagogique à travers l’envoi de travail via les parents délégués.

Le SNALC récuse ce genre de consigne, parce qu’elle est sans fondement. Ce lycée n’est pas en confinement et il n'y a donc pas de plan de continuité pédagogique à appliquer.

Ce "distanciel" supplémentaire n'a pas lieu d'être s'agissant d'un cas de force majeure matériel s'imposant à tous.

Les personnels du second degré qui voudraient mettre en place un tel distanciel rencontreraient inévitablement la difficulté de joindre les élèves (par mail ?téléphone ? individuellement ?) pour les avertir d'un travail supplémentaire. En outre, comment les personnels pourraient-ils se concerter pour que la quantité de travail donnée n’excède pas les capacités des élèves !

Le Snalc estime que les professeurs n’ont pas à devoir fournir un travail supplémentaire ni autre que celui qu’ils avaient prévu pour le lundi 22 novembre.

Le Snalc rappelle que le week-end est un temps de repos et réaffirme le droit à la déconnexion contre des consignes de dernière minute en dehors d'une situation d'urgence véritable (sanitaire par exemple).

Le SNALC sera vigilant au cas où des personnels qui s’en sont tenus à ces principes venaient à se le voir reprocher.

Respectueusement, 

Frédéric Seitz

Président du Snalc-Versailles