La démission, le dernier recours des professeurs
L'essentiel à savoir
Quand les conseillers mobilité carrière n’ont rien à proposer, que la rupture conventionnelle est une porte bien étroite et potentiellement fermée fin 2025, que les temps partiels et disponibilités pour convenances personnelles, détachements sont refusés de plus en plus souvent, la démission est la dernière issue des collègues en souffrance ou qui trouvent hors de l’éducation nationale de biens meilleures perspectives.
Et bien démissionner de l’éducation nationale, là encore, un parcours d’obstacles.
Premier point, le délai qu’a l’administration pour accepter, ou refuser (oui, c’est possible !!!), une démission, sachant que l’absence de réponse ne vaut pas acceptation.
Dans ce cas, en théorie faire une nouvelle demande, ou plus simplement abandonner son poste, ce qui conduira après mise en demeure à la radiation des cadres… Et comme la démission* ne donne droit ni à indemnité ni à doit aux allocations de retour à l’emploi (ARE), l’abandon de poste n’aura pas de conséquences plus néfastes que la démission (vous pourriez même repasser un concours de la fonction publique !!!).
Second point, attention à la date ou vous demandez votre démission, car l’administration peut accepter cette démission à la date qu’elle choisira, le cas le plus « nuisible » à vos intérêts étant une démission demandée à effet du premier septembre quelques mois auparavant et acceptée au début des vacances scolaires, pas de salaire donc en juillet et aout.