SNALC

CSA du 27 mars 2023

Le Snalc dénonce le refus du dialogue et les entorses au droit de grève.

Madame La Rectrice,

Mmes et MM les Représentants de l’Administration,

Mmes et MM les Représentants des Personnels et Chers collègues,

Le Snalc se félicite de voir attribué à la salle ex Larousse le nom de Ginette Kolinka, femme courageuse, passeuse de mémoire et dotée de beaucoup d’humour

Le Snalc s’est associé au refus de siéger au CSA du 17 mars parce qu’il condamne l’attitude du gouvernement : le recours à l’article 49.3 constitue une forme de mépris à l’égard de l’expression citoyenne qui refuse majoritairement la réforme des retraites.

Le mal vient de plus loin et cela fait maintenant longtemps que les instances de discussion et de débat voient leur rôle se réduire en peau de chagrin par l’action du gouvernement. La loi de transformation de la fonction publique par exemple fait que les instances de discussions et de débats sont de moins en moins consultées. Les mécontentements se cristallisent sous forme de vandalisme, de violences sans limite réprimées par une violence policière elle-même sans limite.

Le Snalc appelle à la grève et à manifester demain mardi 28 mars.

Le Snalc dénonce ces atteintes déguisées au droit de grève que sont les invitations polies à se déclarer grévistes adressées aux professeurs du second degré par les chefs d’établissement. Les professeurs du second degré n’ont pas à se déclarer gréviste.

Sur le plan budgétaire (budget académique), les objectifs ne devraient pas manquer si on voulait bien tirer parti de la baisse de la population scolaire : augmenter le nombre des congés de formation, renforcer l’encadrement des élèves par davantage d’adultes.

Mais pour cela il faudrait davantage de professeurs recrutés et redonner de l’attractivité à nos métiers.

Rappelons que le Snalc défend toutes les disciplines et toutes les catégories de personnels non par idéologie ni par corporatisme, mais parce que les connaissances et les savoirs précèdent les compétences et que c’est le cerveau qui guide la main.

 

Frédéric Seitz, Membre du CSA

 

Ordre du jour.

Le Snalc s’est abstenu pour le vote des Budgets Opérationnels de Programme (BOP) administratifs, techniciens et infirmiers. Le rectorat s’engage à faire l’an prochain un G T sur le barème de mutation des personnels infirmiers.

Le règlement intérieur du CSA SA a été adopté (vote favorable du Snalc). Il servira de modèle aux règlements intérieurs des CSA départementaux.

Postes de CPE 

Le rectorat a maintenu ses propositions de postes vacants avec complément de service dans un autre établissement, en dépit de l’impraticabilité de tels postes. Le problème est aussi que ces postes ne sont pas publiés sur i-Prof comme  comportant un complément de service.

Remarques et questions diverses

La gestion de la pénurie concernant les personnels a été d’autant plus troublante que des académies comme Poitiers, Bordeaux obtiendraient des effectifs supplémentaires sous forme d’ETP.

Les données budgétaires fournies par les documents du rectorat mériteraient d’être affinées pour le premier degré par cycles, et, pour le second degré, en lycée, en distinguant les classes du supérieur

Pour le BAC de spécialité 4 demi- journées sont accordées pour les corrections.

Service National Universel : objectifs remplis. 5 échanges Ile de France/Occitanie)

AESH  

Les heures de fractionnement qui permettent à l'AESH de disposer de deux journées supplémentaires de congés annuels pour un temps plein, (1 journée pour un 50%) seront prises hors temps devant élève. C’est au PIAL de gérer la question.

En matière de protection fonctionnelle, le fait que le chef d’établissement soit impliqué dans la procédure n’entrainera pas son blocage. La procédure se fait désormais par voie informatique.

Aide au logement

La DRH a insisté sur sa réactivité et rappelé l’attribution d’une rallonge budgétaire émanant de l’administration centrale.

Décharges des directeurs d’école

Le rectorat les organise sous forme d’1 jour par semaine puis 3 semaines massées.

Le SNUIP demande 1 jour par semaine puis le reste des jours répartis sur l’année. Le rectorat s’est rangé à cette position.

Grève et retenue sur traitement

La retenue par mois va jusqu’à la quotité non saisissable. Dans la pratique la retenue est au maximum de 4 jours par mois.